Sortir du piège énergétique peut rapporter jusqu’à 60 000 euros sur 10 ans 

Dans un contexte d’instabilité réglementaire et de fluctuations des tarifs électriques et gaziers, Dualsun dévoile une étude inédite : le premier référentiel de rentabilité énergétique pour le résidentiel. L’objectif pour le leader du solaire résidentiel est d’éclairer les particuliers sur le coût réel de leur énergie sur 10 ans et leur permettre d’envisager des installations plus autonomes, plus performantes, et plus rentables. Dualsun s’est pour cela associé à Mutta, bureau d’études thermiques de référence pour les modélisations des équipements, afin de garantir une stricte objectivité des analyses.

Parmi les principaux enseignements de cette étude : 

• Investir dans des équipements performants et dans le solaire permet de gagner jusqu’à 60 000 € en 10 ans grâce aux économies sur l’énergie et à la plus value immobilière générée.
• La pompe à chaleur se révèle l’équipement le plus rentable sur ces deux volets : en remplacement d’un ancien système (chaudière ou convecteur) elle permet de réduire de 50% ses factures sur 10 ans.
• Le solaire reste un investissement très rentable en 2025, malgré la baisse du tarif de rachat. Sa rentabilité se voit décuplée par la pompe à chaleur.
• Le solaire hybride est le champion de l’autonomie énergétique. Il permet de réduire de 80% sa facture et présente la meilleure performance énergétique du référentiel.
• Le changement d’équipement associé au solaire permet jusqu’à 3 sauts de classe, et de passer de la classe D à la classe B ou A. Un saut qui permet d’augmenter de 10% la valeur de son logement.

Ces conclusions sont valables sur l’ensemble du territoire métropolitain, du Nord au Sud – le rapport détaille les résultats à Lille, Lyon et Marseille.

Le piège énergétique : un choix court-terme qui coûte très cher

Premier constat du référentiel : alors que le choix des Français en 2024 s’est porté massivement sur les chaudières gaz (445 000 unités vendues, en progression de 14%, chiffres publiés par Uniclima), privilégiant une logique court-termiste face à la hausse continue des prix de l’énergie, ce choix d’équipements à bas coût initial s’avère perdant à moyen terme. En comparant l’ensemble des coûts sur dix ans – achat, installation, entretien, prix de l’énergie – avec ceux d’un système performant combinant pompe à chaleur et solaire, le référentiel Dualsun met en lumière un coût d’opportunité pouvant atteindre jusqu’à 60 000 euros. 

Ce chiffre combine deux pertes majeures pour le particulier : 

• environ 25 000 euros liés à un coût effectif de l’énergie plus élevé : factures, entretien, surconsommation d’un équipement peu performant ;
• et jusqu’à 35 000 euros de manque à gagner à la revente, lié à l’absence d’amélioration du DPE, et donc à une valorisation immobilière moindre.

A la clé, une perte sèche évitable, tant sur les factures que sur le patrimoine.

“Face aux devis importants qu’imposent ces changements d’équipement, on comprend la tentation du particulier pour ces solutions classiques et rassurantes. Mais c’est souvent une opportunité manquée de sortir de sa dépendance aux factures d’énergie, et de transformer un poste de dépense grandissant en un investissement immobilier rentable” pour Jérôme Mouterde, CEO et co-fondateur de Dualsun.

“Une fois le logement correctement isolé, les vertus des pompes à chaleur ne sont plus à démontrer et leur couplage à des solutions innovantes, notamment solaires, peut permettre un saut de classe supplémentaire, et donc des économies et du confort en plus” affirme Gautier Villard, Directeur Général de Mutta.

Remplacement d’une chaudière  par une pompe à chaleur couplée à une installation solaire hybride

Ville	Réduction de la facture *écart entre facture avant et après	Economies nettes* sur 10 ans *coût d’amortissement des équipements déduit	Plus-value à la revente estimée sur le prix moyen du département	Gain total en cas de revente dans 10 ans
Lille	-75%	20 000 €	20 000 €	40 000 €
Lyon	-80%	19 000 €	36 000 €	55 000 €
Marseille	-88%	18 000 €	42 000 €	60 000 €

Remplacement d’un vieux système électrique par une pompe à chaleur et une installation solaire hybride

Ville	Réduction de la facture *écart entre facture avant et après	Economies nettes* sur 10 ans *coût d’amortissement des équipements déduit	Plus-value à la revente estimée sur le prix moyen du département	Gain total en cas de revente dans 10 ans
Lille	-66%	27 000 €	34 000 €	60 000 €
Lyon	-70%	26 000 €	36 000 €	62 000 €
Marseille	-76%	22 000 €	29 000 €	51 000 €

La pompe à chaleur : l’équipement le plus rentable et le meilleur complément du solaire

Grande gagnante du référentiel Dualsun, la pompe à chaleur (air/air en remplacement d’un équipement électrique ou air/eau en remplacement d’une chaudière) s’impose comme l’équipement le plus performant sur 10 ans, devant tous les autres systèmes de chauffage, et donc le premier geste pour sortir du piège énergétique. Elle permet de couvrir le principal poste énergétique des ménages, réduit la dépendance au réseau, et amortit rapidement son surcoût initial grâce aux économies sur la facture d’énergie. 

Grâce aux économies générées sur la facture énergétique, le surcoût initial de la PAC – pourtant trois fois plus élevé qu’une chaudière gaz – s’amortit rapidement. 
“Il est absurde de poser des panneaux sans remplacer sa vieille chaudière fossile ou ses convecteurs des années 80. S’il faut choisir, le premier geste, c’est le changement d’équipement. Les deux en même temps, c’est le combo gagnant. ” explique Jérôme Mouterde. Car lorsqu’elle est couplée au solaire, la pompe à chaleur décuple la rentabilité globale du système en maximisant l’autoconsommation. 

Le solaire résidentiel reste rentable en 2025, grâce à l’auto-consommation

Autre tendance forte révélée par le référentiel : en 2025, le solaire est plus rentable que jamais, notamment grâce à la baisse du coût des installations et à la longévité des panneaux (30 ans). Mais un changement majeur vient bouleverser les modèles classiques : depuis la forte baisse des tarifs de rachat au 1er mars 2025 (de 12 à 4 cts/kWh), l’autoconsommation devient le principal levier de rentabilité. 

“On voit l’impact immédiat sur la facture grâce à l’auto-consommation : l’énergie la moins chère, c’est celle que je ne  paie pas !” souligne Jérôme Mouterde. 

Le solaire hybride, champion de l’économie énergétique

Encore méconnu du grand public, le solaire hybride – qui combine production d’électricité et de chaleur – offre des performances exceptionnelles dans les scénarios de remplacement d’équipement. Il permet d’atteindre la meilleure autonomie énergétique :

• 8 €/m² par an pour une maison de 100m2 avec réseau eau à Lyon (-80 % vs. chaudière ancienne)
• 15 €/m² par an pour une maison de 100m2 sans réseau eau à Lyon (-70% vs. chauffage électrique)

Jusqu’à 3 sauts de classe DPE… et 10% de plus à la revente

En tenant compte du prix total, amortissement compris, les installations hybrides affichent un prix de l’énergie économique similaire au solaire classique, favorisé par le maintien d’aides importantes sur ces systèmes, et s’imposent comme la solution la plus complète. Le remplacement d’un ancien équipement, combiné à l’installation d’une solution solaire permet un gain de 2 à 3 classes DPE, soit un passage de D à B voire A. Cela représente un bien plus confortable, plus autonome, mais aussi plus attractif à la revente avec un gain potentiel de +10 % à la revente selon les estimations croisées avec la base notaires de France. 

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Une méthodologie inédite pour le secteur résidentiel

Fruit d’un travail avec Mutta, acteur de référence de la rénovation énergétique, ce référentiel permet de comparer la rentabilité des mix énergétiques les plus courants, intégrant ou non des panneaux solaires. Il repose sur une méthode de calcul des coûts inspirée des grands projets tertiaires, et sur la méthodologie officielle de calcul de la performance énergétique.

Face aux fluctuations des tarifs des énergies, la rentabilité d’un projet énergétique se mesure nécessairement à moyen ou long terme. C’est pourquoi le référentiel compare le coût total de l’énergie sur les 10 prochaines années pour différents systèmes. Pour un calcul affiné et pertinent, le référentiel prend en compte :

• Le mix énergétique du foyer (réseau, fossile, solaire) ;
• Les coûts d’achat, d’installation et d’entretien des équipements ;
• L’évolution prévisionnelle des prix de l’énergie (+4,5 %/an sur 30 ans) ;
• La valorisation immobilière selon le type d’équipement, croisée avec les données de la base notaires de France 2023.