Parlons autoconsommation

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DualSun propose la double autoconsommation photovoltaïque et thermique

Une installation DualSun est la meilleure solution solaire en autoconsommation qui existe parce que nous fournissons à la fois l’électricité et l’eau chaude pour le bâtiment. Le discours sur l’autoconsommation concerne généralement le photovoltaïque : il s’agit désormais de consommer l’électricité photovoltaïque qu’on a produite.

Mais on oublie trop souvent l’autoconsommation thermique ! Or, avec DualSun, l’autoconsommation est double car notre panneau produit à la fois de l’électricité photovoltaïque et de l’eau chaude thermique. L’eau chaude produite par nos panneaux solaires PV/T est par nature autoconsommée. Le ballon d’eau chaude sanitaire est un stockage “inné” du système, et l’eau chaude produite est ainsi 100% autoconsommée.

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Qu’est-ce que l’autoconsommation photovoltaïque ?

Il faut commencer par clarifier deux termes qu’on peut parfois confondre : l’autoconsommation et l’autonomie énergétique.

Autoconsommation

maison en autoconsommation grâce aux panneaux photovoltaiques
Source : Hespul

Avec « l’autoconsommation », je produis de l’énergie, et je consomme l’énergie que je produis quand il y a des besoins dans ma maison. Par contre je ne produis pas forcément suffisamment pour couvrir la totalité de mes besoins. Mon autoconsommation se fait donc en complément du réseau électrique auquel je suis raccordé.

Contrairement à une idée reçue encore très répandue, il est aujourd’hui parfaitement possible d’autoconsommer en toute légalité son électricité photovoltaïque. Voilà une description ci-dessous de l’ensemble des possibilités :

Autoconsommation et vente du surplus d’électricité

A tout moment et de façon transparente, je peux vendre au réseau mon surplus produit et prendre sur le réseau ce dont j’ai besoin quand je ne produis plus (la nuit notamment, ainsi que les journées sans soleil).

Schéma d'autoconsommation et vente du surplus d'électricité photovoltaique
Source : Y. Riffonneau (Thèse)

Cela demande un raccordement avec le réseau, une obligation de déclaration à ERDF (PTF),une convention d’exploitation, la mise en place d’un compteur d’énergie injectée (abonnement annuel) et la visite du Consuel pour valider la conformité électrique de l’installation.

Avantages :
– Économie d’électricité
– Valorisation du surplus produit avec tarif d’achat

Autoconsommation totale de l’électricité

La nouvelle tendance est tout de même à l’autoconsommation totale avec le bon dimensionnement pour répondre parfaitement aux besoins de la maison et optimiser au maximum l’énergie produite en synchronisation avec l’énergie consommée.

Schéma d'autoconsommation totale de l'électricité photovoltaique
Source : Y. Riffonneau (Thèse)

Il y a toujours une obligation de déclaration (PTF), une  convention d’autoconsommation et la visite du Consuel (si changement du réseau interne) pour valider la conformité électrique de l’installation. Il n’y a pas de compteur à prévoir en plus (sauf s’il y avait avant l’installation, un ancien compteur mécanique) ni de frais de raccordement.

Par contre en France, et ce depuis le 24 mars 2016, le surplus de l’électricité, ne pourra être réinjecté sur le réseau si ERDF en est le concessionnaire (ERDf étant actuellement gestionnaire de 90% du réseau, il reste 10% du réseau disponible à la réinjection).

Avantages :
– Simplification du processus et de l’installation
– Facilité de sa mise en place


Autoconsommation : l’importance du juste dimensionnement

Nous pensons qu’il n’y a pas une seule et unique solution sur le nombre de modules à installer pour votre maison. Cela dépend de la façon dont vous souhaitez consommer votre production solaire pour répondre à vos besoins.

Selon le nombre de modules de votre installation, vous n’obtiendrez pas le même taux d’autoconsommation (la part de l’énergie consommée par rapport à l’énergie produite) : il existe différentes ‘philosophies’ de l’autoconsommation que nous vous détaillons dans la suite de cet article. Un installateur agréé DualSun pourra bien sûr vous conseiller au mieux sur place.

Le tableau suivant liste les consommations annuelles des équipements électriques les plus courants dans une maison selon l’ADEME :

Etude Ademe analyse et valorisation des campagnes de mesures sur les usages electriques dans le secteur residentiel

Ce tableau peut vous permettre d’estimer les consommations en électricité spécifique de votre maison.

En 2008, les usages spécifiques de l’électricité représentaient une consommation moyenne de 2.600 kWh/an/logement (Source Enertech : connaissance et maîtrise des usages spécifiques de l’électricité dans le secteur résidentiel).

Le graphique ci-dessous représente les profils de consommation moyenne des ménages en France en hiver et en été sur la base de cette consommation moyenne.

consommation moyenne en électricité des ménages en France
Source : Etude Ademe « Analyse et valorisation des campagnes de mesures sur les usages électriques dans le secteur résidentiel »

En superposant à cette courbe de consommation, la courbe de production d’électricité photovoltaïque, il est possible de déterminer le taux d’autoconsommation et le taux d’autonomie.Consommation-et-production-electricite-photovoltaique

L’analyse à Marseille montre un taux d’autoconsommation de 92% pour une puissance installée de 500 Wc (2 panneaux DualSun) et une autonomie de 29%.

Le taux d’autoconsommation dépend du nombre de panneaux. En se basant sur une consommation de 2.600 kWh/an correspondant à la moyenne des ménages français, le graphique ci-dessous montre la progression du taux d’autoconsommation et du taux de couverture des besoins en électricité de la maison.

écart entre autoconsommation de l'électricité photovoltaique et couverture des besoins

Ainsi, avec 4 panneaux DualSun le taux d’autoconsommation est à 68% ce qui semble être un bon équilibre pour valoriser au maximum l’énergie produite. Environ 32% n’est donc pas utilisée, il faudra gérer ce surplus (soit par un contrat de revente de surplus, soit en ré-injectant « gratuitement » sur le réseau, là où c’est permis).

Gestion du surplus de production

Sur les graphiques présentés ci-dessus, on s’aperçoit que toute l’électricité produite est consommée en hiver. Il y a par contre un surplus de production en été qu’on peut réinjecter sur le réseau quand c’est permis ou qu’il faudra brider sinon.

Dans certains cas cependant, le taux d’autoconsommation augmente si vos consommations d’été sont importantes. Si vous avez une piscine ou un système de climatisation, le surplus d’électricité produit en été par les panneaux sera consommée par ces appareils (qui ne fonctionnent généralement que lorsqu’il fait beau), on peut ainsi arriver à autoconsommer à 100% notre production.

On peut aussi décaler l’utilisation des machines pour qu’elles tournent en même temps que les panneaux lorsqu’ils produisent beaucoup (car logiquement, entre midi et 4h la maison produit plus qu’elle ne consomme). Pour ce faire, il existe des systèmes pour piloter ses appareils électroménagers, comme le Sunny Home Manager de SMA. Un réglage permettra aux machines de tourner automatiquement non pas la nuit (raison usuelle : tarifs bas) mais la journée.

Ainsi, pour une famille de 4 personnes nous préconisons l’installation de 4 à 6 panneaux DualSun à adapter selon la consommation électrique réelle par rapport à la moyenne de 2.600 kWh/an. Cette installation permettra de couvrir environ 50% des besoins en eau chaude et en électricité spécifique.

L’autoconsommation pour les bâtiments tertiaires

Si l’autoconsommation commence à se faire de façon individuelle, elle est particulièrement intéressante pour les bâtiments tertiaires, car la consommation énergétique est souvent en phase avec la production énergétique (les bâtiments tertiaires sont surtout occupés pendant la journée). Les surfaces en toiture sont souvent importantes ce qui en fait des espaces tout indiqués pour l’installation de panneaux hybrides DualSun.

Cas concret : DualSun chez Bouygues

180 panneaux DualSun installés sur Challenger siège de Bouygues

En 2008 Bouygues Construction a décidé de rénover entièrement son siège social Challenger, pour en faire une vitrine des innovations énergétiques pour le bâtiment. Des travaux gigantesques ont amené les six parties de bâtiments d’environ 10 500 mètres carrés chacun à devenir positifs en énergie. Les responsables de ce projet ont misé sur l’autoconsommation pour y parvenir et c’est d’ailleurs tout le système photovoltaïque de Challenger (environ 10.000 panneaux photovoltaïques) qui est en autoconsommation et vente de surplus. Dans ce cadre, Bouygues a choisi de s’équiper de 300 m² de panneaux DualSun pour immédiatement alimenter en eau chaude le restaurant d’entreprise et le gymnase attenant.

Les panneaux DualSun couvriront 70% des besoins en eau chaude sanitaire des 3.400 collaborateurs qui passent tous les jours au restaurant d’entreprise ou qui utilisent le gymnase.

Accéder aux détails de cette installation en consultant notre article : « Bouygues Construction s’équipe en panneaux DualSun pour la rénovation énergétique de Challenger ».

DualSun est donc une application logique pour les bâtiments neufs comme pour les bâtiments rénovés. Que ce soit pour l’autoconsommation comme ici ou pour la revente, DualSun est un système qui va de soi, dans n’importe quelle configuration nécessitant de l’eau chaude et de l’électricité.

Si le thème de l’autoconsommation vous intéresse et que vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre directement sur le site autoconsommer.com : il explique de façon claire les principes de l’autoconsommation à l’aide de vidéos pédagogiques.

L’autoconsommation est un sujet qui nous intéresse énormément et aujourd’hui, en 2016, nous continuons à nous impliquer via Enerplan sur la mise en place de conditions favorables à l’autoconsommation avec ou sans vente du surplus.

Complément : « L’autonomie » photovoltaïque (installations avec stockage)

DualSun_refuge_de_larpont_web_sliderPour les sites isolés où il n’existe pas de réseau électrique, l’installation photovoltaïque nécessite un système de stockage alimenté en journée pour pouvoir avoir de l’électricité le soir et lors des journées sans soleil. Quand l’installation solaire répond à la totalité des besoins énergétiques de la maison, le système est non-seulement en « autoconsommation », mais il rend la maison « autonome » en énergie.

Sans forcément habiter en site isolé, il y a toujours l’option de posséder un système de stockage. Nous pensons chez DualSun qu’il n’est pas encore logique  en France métropolitaine de posséder un système de stockage si le bâtiment est raccordé au réseau public : d’un côté, le stockage coûte encore cher et il faut régulièrement remplacer les batteries, et de l’autre côté, l’énergie en France coûte peu cher et le réseau électrique est très développé. Aussi, même si ces systèmes avec batteries sont maintenant fréquemment proposés, nous considérons que pour la France métropolitaine, ils ne sont pas encore satisfaisants. Il faut aussi ajouter que même si l’ensemble réseau + batteries est techniquement fonctionnel, il présente des restrictions normatives.

A l’heure actuelle, nous pensons qu’il est intéressant de bien dimensionner son installation et d’utiliser si besoin le réseau car on est parfaitement sûrs qu’il fonctionne bien. L’autoconsommation totale (sans vente du surplus), est une solution pertinente parce qu’elle est de loin la plus simple à mettre en place, nous allons la développer ci-dessous.

Enfin une norme pour les installations photovoltaïques avec stockage

Le 10 février 2016, une nouvelle norme (expérimentale) volontaire sur les installations photovoltaïques équipées d’un dispositif de stockage a été publiée. C’est la norme XP C 15-712-3 intitulée « Installations photovoltaïques avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau de distribution ». Cette norme fixe les bonnes pratiques de la filière solaire car jusque là, il n’existait aucune norme française ni européenne homologuée, qui soit spécifique aux installations photovoltaïques avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau public de distribution.

Cette norme XP C 15-712-3  vient compléter la série des guides existants sur les installations photovoltaïques (UTE C 15-712-1 et UTE C 15-712-2 de juillet 2013).

Cette norme présente une solution à l’intermittence car l’usage de générateurs photovoltaïques associés à un système de stockage (batteries ou d’hydrogène) donne la possibilité de décorréler la production, de la consommation d’électricité. En l’absence de soleil, le stockage restitue l’énergie accumulée précédemment aux heures très ensoleillées durant lesquelles la production était excessive par rapport aux besoins du consommateur.

Ces installations avec stockage présentent un intérêt particulier dans les îles françaises où la ressource solaire est importante mais dont le réseau électrique est isolé*.

Source : AFNOR

Pour plus d’information sur l’autoconsommation, merci de consulter notre FAQ et poser vos questions !

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6 commentaires

Electricien Paris 2

23 décembre 2015 à 09 h 51 min

Arriver au stade d’autoconsommation photovoltaïque est une étape très développée dans le domaine d'énergie renouvelable. Merci pour ce post.

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Laurent

24 avril 2016 à 17 h 25 min

Autoconsommer est un concept intéressant, mais en pratique je ne vois pas l'intérêt par rapport à la revente : financièrement la revente est plus intéressante (prix de vente nettement supérieur au prix auquel on achète notre électricité, donc autoconsommer est moins intéressant que vendre l'électricité produite et acheter l'électricité dont on a besoin), et du point de vue environnemental, c'est pareil (la production de nos panneaux est dans tous les cas consommée, par nous ou par d'autres).

D'où ma question : est-ce que le coût d'un compteur d'énergie injectée + l'abonnement à ERDF qui va avec, compense le manque à gagner de l'autoconsommation ? Une comparaison financière des deux techniques serait utile (sachant que plus le prix d'achat baissera, plus l'autoconsommation sera intéressante).

Merci.

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anne.demontgolfier

03 mai 2016 à 08 h 02 min

Bonjour Laurent,
Le coût de mise en place des compteurs d'injection et soutirage dépend de la PTF (proposition technique et financière) émise par ERDF. Pour un particulier, elle oscille entre 1200 et 2000€.

Ici, hormis la question purement financière, il y a une question d'éthique. le modèle français a été basé sur la vente et on oublie trop souvent la base fondamentale, technique et écologique: produire l'énergie là où on la consomme...

Tout cela dépend donc de différents critères: économique, éthique, technique...

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POMERET

03 mai 2016 à 15 h 18 min

Dans le cas d'un achat d'un véhicule électrique, il me semble intéressant de stocker l'énergie produite le jour pour pouvoir la réutiliser à tout moment pour recharger les batteries du véhicule: POWERWALL de TESLA . et là 100% écolo!

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François

03 mai 2016 à 16 h 18 min

Bonjour.
je rajouterais que les contrats ERDF sont conclus pour une durée de 20 ans, sans possibilité de changer en cours de route, soit revente, soit autoconsommation et revente du surplus!!!
Le prix auquel nous achetons l'électricité va bien finir par augmenter, et celui auquel ERDF nous le rachète lui, baisse tous les 3 mois!!

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jerome

04 mai 2016 à 08 h 27 min

Ne pas oublier que pour 1 kwh consommé edf doit en produire environ 2.5 ..... . Votre panneau est vraiment une belle évolution technologique, dommage qu’edf a réussi un coup de force en interdisant la réinjection. Pourriez-vous développer votre proposition «systèmes de bridage de l’injection". Perso je n'ai pas la même approche, si on part sur un bruit de fond de 500 wh et qu'il n'est pas possible d'injecter sur le réseau la solution semblerait de mettre 2 panneaux Dualsun de 250 wc. L’intérêt me semble triple: optimisation du prix de l'installation, le préchauffage de l'ecs étant plus faible (l'eau envoyée dans les panneaux est plus froide (bon dimensionnement du ballon) le rendement pv est meilleur, la couverture ecs est plus faible mais le rendement des panneaux meilleur. J'ai fait une simulation avec votre logiciel et sur votre graph couverture ecs / nombre de panneau on constate que les 2 premiers panneaux permettent de couvrir 35% ( en raisonnement basique 17%par panneau ) si on met 3 on monte à 45 (gain de 10% ) et 4 51% (gain de 6%), n'est t'il pas écono/techniquement plus viable de ne partir que sur 2 panneaux ?

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anne.demontgolfier

09 mai 2016 à 10 h 33 min

Bonjour Jérôme et merci pour votre commentaire.
D'abord, sur le sujet de la ré-injection : nous verrons bien ce que nous dira l'actualité, mais est-ce que l'interdiction d'ERDF va tenir sur la durée ? On peut se poser la question.
Quant à votre analyse, elle est très pertinente. Effectivement, selon le type de projet et selon les caractéristiques de la maison, mettre 2 panneaux est peut être la meilleure solution pour optimiser le rendement et assurer un taux d'autoconsommation de 100%. Par contre, le point négatif d'une installation de 2 panneaux concerne l'équilibre économique car il y a un prix fixe (matériel thermique) assez important qui ne varie pas tellement si on met 2,3,4 panneaux... si la maison est déjà équipée de ce matériel (avec une vieille installation de panneaux thermiques par exemple), une installation de 2 panneaux serait évidemment un super investissement!

Sinon, comme nous le disons dans cet article, selon nos études, nous avons trouvé que 4 panneaux (dans le sud de la France) présente la meilleure rentabilité du système. Côté autoconsommation, le "surplus" de production est surtout en été, donc il faut effectivement trouver des façons intelligentes pour consommer ce surplus, par exemple par la climatisation ou la pompe pour une piscine.

Bonne journée, Have Sun !

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jerome

13 mai 2016 à 15 h 36 min

Bonjour , il semblerait uen bonne nouvelle annonce parue cette semaine : "L’action d’Enerplan a permis d’infléchir la position d’ERDF sur l’injection de surplus
Richard Loyen 2Qui a dit que les syndicats qui défendent la cause du solaire en France ne pesaient guère sur les débats ? Ce 12 mai 2016 leur prouvera bien le contraire. En effet, la démarche juridique engagée par le syndicat Enerplan vis-à-vis d'ERDF sur la problématique de raccordement en injection de surplus, a été couronnée de succès. ERDF respectera désormais le code de l'énergie. « Notre rappel à la loi aura été très pertinent et efficace » se réjouit Richard Loyen (photo), le délégué général d'Enerplan.

Non seulement, ERDF va accélérer son déploiement de Linky en injection de surplus d'un an, (1er janvier 2017 contre 2018), mais surtout ERDF va faire évoluer son barème tarifaire de raccordement en injection de surplus et en vente totale pour début octobre 2016, sous réserve de la validation de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) s'entend. Cette évolution, valable avec ou sans Linky sera mise en œuvre de façon effective, pour tenir compte de l'égalité des français devant le service public.

Le coût de raccordement en injection de surplus deviendra gratuit dans 80% des cas. Pour 20% de producteurs, il ne restera à leur charge que le coût du dispositif de sectionnement. In fine, cela représentera une baisse du coût de raccordement de plus de 500 € pour les petits producteurs. A quelques jours de la tenue du colloque (25 mai) consacré à l'autoconsommation organisé par Enerplan, voilà une nouvelle qui tombe à point nommé pour apporter un nouveau souffle au débat… .

C'est plutôt une bonne nouvelle il faut juste qu'elle soit officialisée par la CRE.
SLT

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anne.demontgolfier

17 mai 2016 à 14 h 28 min

Bonjour,
La nouvelle a été annoncée au comité de concertation des producteurs, devant lesquels ErdF s'est engagé et figure dans le compte rendu officiel de la réunion. Vous avez tout à fait raison, la CRE devra officialiser ces propositions d'Erdf. Il serait cependant surprenant que la CRE s'oppose à cette remise en conformité avec la loi de son régulé.

Cordialement

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